Découvrez comment prévenir la fatigue au travail grâce à des conseils pratiques sur le sommeil, la gestion du stress, l'alimentation et l'activité physique. Assurez la productivité et le bien-être de vos employés avec des mesures efficaces.
Voici les questions les plus fréquemment posées sur les risques psychosociaux au travail, ainsi que leurs réponses.
L’INSPQ définit les risques psychosociaux au travail comme des « Facteurs qui sont liés à l’organisation du travail, aux pratiques de gestion, aux conditions d’emploi etaux relations sociales et qui augmentent la probabilité d’engendrer des effets néfastes sur la santé physique et psychologique des personnes exposées ».
Les 13 principaux facteurs psychosociaux du travail sont les suivants :
· Gestion de la charge de travail;
· Protection de la sécurité physique;
· Culture organisationnelle;
· Engagement;
· Équilibre personnel et professionnel;
· Compétences et exigences psychologiques;
· Protection de la sécurité psychologique;
· Reconnaissance et récompense;
· Soutien psychologique et social;
· Clarté du leadership et des attentes;
· Courtoisie et respect;
· Participation et influence;
· Croissance et perfectionnement.
· Pour préserver la santé psychologique et la santé physique des travailleurs;
· Par obligation légale (LSST Article 51);
· Pour diminuer les coûts de santé qui minent la productivité.
Le contexte derrière l’adoption du projet de loi 59 est directement lié aux coûts exorbitants des maladies mentales à l’économie québécoise. On estime que l’impact des RPS enentreprise représente près de 20% de la masse salariale, et cette nouvelle législation (PL-59) vise à rectifier cette situation.
Suite au projet de loi 59 qui modernise la Loi sur la santé et la sécurité au travail (LSST) au Québec, tout employeur a le devoir de protéger la santé et d’assuré la sécurité et l’intégrité psychique et physique des travailleurs :
· L’employeur doit, dans son programme de prévention, identifier et analyser les risques psychosociaux du travail.
· Dégradation de l’état de santé;
· Stress;
· Violences externes;
· Risques de développement de problématique de santé physique et psychologique (anxiété, dépression, maladies cardiovasculaires, troubles du sommeil, abus de substances, etc.)
· Risques de troubles musculo-squelettiques
Les coûts d’une mauvaise gestiondes RPS sont multiples :
· Le fardeau économique de la maladie mentale au Canada est estimé à 51 milliards de dollars par année en coûts de soins de santé, perte de productivité et réduction de la qualité de vie liée à la santé, selon le CAMH;
· À l’échelle individuelle, le coût moyen lié à l’absence d’un employé pour des enjeux de santé mentale est de 18,000$, et pour cause, les absences liées aux difficultés psychologiques sont plus longues et durent 65 jours en moyenne;
· Les coûts reliés à l’absentéisme des employés peuvent atteindre plus de 7% de la masse salariale des entreprises;
Mais leur impact se fait aussi ressentir de manière indirecte :
· Augmentation de l’absentéisme et du turnover;
· Augmentation des accidents du travail;
· Difficultés à remplacer le personnel et recruter de nouveaux travailleurs;
· Démotivation, baisse de créativité;
· Dégradation du climat social, mauvaise ambiance de travail;
· Dégradation de la productivité;
· Atteintes à l’image de l’entreprise.
a. L’employeur doit collecter et rassembler les données afin de déterminer les risques liés au fonctionnement de l’entreprise (absentéisme, conflits, etc.) et ceux liés à la santé et à la sécurité des travailleurs (accidents de travail, troubles musculosquelettiques, violences verbales ou physiques, etc.)
b. Il doit ensuite construire sa propre liste d’indicateurs, adaptée à l’entreprise (taille, secteur d’activité, situation de travail)
c. Il doit mettre en perspective les indicateurs pour objectifier les risques psychosociaux :
i. En fonction de leur variation dans le temps;
ii. En fonction des disparités entre services, ateliers ou sites de l’entreprise;
iii. En les comparant avec des références nationales;
iv. En fonction du nombre constaté d’indicateurs dégradés
Plusieurs grilles et outils sont disponibles sur le web, mais l’important est surtout d’en choisir un qui permet de recueillir les bonnes informations menant à une intervention efficace, et de comprendre quoi faire avec ces informations. Dans le doute, on recommande la grille d’identification des risques de la CNESST.
Étant donné que les risques psychosociaux sont spécifiques à votre entreprise, l’idéal est d’aller chercher l’aide d’experts en santé mentale pour vous former à les identifier et à les contrôler. Formatrad offre la formation prévention des risques psychosociaux en entreprise et envoie dans vos bureaux des formateurs qui sont des experts chevronnés du domaine de la santé mentale.
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